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Conférence à Ouagadougou L'Afrique doit produire des biocarburants face à la crise de l'énergie

L'Afrique doit s'engager dans la production de biocarburants en prévision d'une raréfaction future des énergies fossiles, ont estimé jeudi quelque 300 experts et représentants de pays africains, européens et américains à l'issue d'une conférence à Ouagadougou.

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Les biocarburants sont une réalité en Afrique, et ce continent doit s'engager "résolument" en faveur de leur production, ont affirmé dans leur déclaration finale les participants à cette conférence, consacrée aux "enjeux et perspectives du biocarburant en Afrique". "A court terme, la conférence recommande aux Etats africains de développer des technologies pour l'exploitation et l'utilisation de l'huile végétale pour l'électrification rurale, le développement agricole et favoriser la réduction de la fracture énergétique entre les zones urbaines et rurales", selon le texte lue par Paul Ginies, de l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2IE), un des organisateurs.

La conférence a par ailleurs exhorté les pays africains à envisager des études approfondies pour la production de l'éthanol et de l'huile de coton, et à s'assurer des différents usages de ces énergies pour les générations futures. Dans le long terme, notamment les dix à vingt prochaines années, l'Afrique gagnerait à développer des solutions énergétiques basées sur la biomasse par des plantations agro-industrielles, estime encore les experts. Ils ont également recommandé l'établissement d'un cadre institutionnel favorable aux biocarburants, l'implication du secteur privé et un accès au marché international.

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